Les chocs obligent à s’adapter !
Bien avant la crise sanitaire l’hypercentre était confiné depuis
longtemps. Il est plus que temps de penser aussi à son déconfinement.
Qui plus est, par rapport au projet de centre
commercial, le compte à rebours est enclenché !
Depuis ce 18 avril 2020, 2 ans à peine nous séparent
de l’échéance de validité de permis unique fixée au 18.04.2022.
L’heure des choix définitifs est venue sans
renoncement pour autant.
Prolonger l’incertitude n’est plus une option depuis
longtemps quoi qu’en disent les apparences.
Après cette période de confinement, le réalisme sera plus
que jamais de mise.
Qui dit réalisme, dit ‘sens des priorités et des
responsabilités’ !
Cela impose de libérer une fois pour toutes l’hypercentre.
Celui-ci est confiné depuis plus de 10 ans par la
perspective d’un projet de revitalisation urbaine et celui de centre
commercial, sur lequel se fondaient les espoirs de cette revitalisation.
Mais après avoir subi tant de péripéties, le choc de la
crise sanitaire plombe encore un peu plus un tel projet. Il faut empêcher que
l’hypercentre reste plongé dans un confinement sans fin.
Cela doit permettre d’écrire un nouveau scénario, avec pour
préalable la démolition en Spintay de tous les immeubles côté Vesdre menaçant
ruines.
Et aider à définir une nouvelle vision urbanistique de cet
hypercentre qui s’appuierait sur des éléments tangibles et concrets à court
terme, notamment l’assainissement, la reconstruction et le réaménagement des
35.000 m2 dévolus au projet ‘Les Rives de Verviers’ ( Citymall).
Le monde d’avant ne revient jamais mais nous ne partons pas
pour autant de zéro ou d’une feuille blanche.
A contrario il serait idiot de s’obstiner après autant
d’efforts sans résultats probants et sans prendre en compte les attentes que la
crise sanitaire a révélées ou renforcées.
En effet, la crise du coronavirus recèle des enseignements
dont il convient de tenir compte.
-
Qu’il s’agisse de ses effets sur l’activité
économique et l’appareil commercial. Ils mettent en évidence la nécessité
d’adapter l’offre future et de remembrer l’immobilier commercial.
Avec probablement plus de 50 % de cellules commerciales
vides prochainement dans l’hypercentre, et l’évolution des comportements
d’achat sous les effets du e-commerce entre autres, il faut pouvoir surprendre
et être innovant.
-
Qu’il s’agisse de son impact sur les aspirations
à une urbanisation équilibrée entre centre et périphérie et par conséquent de
son influence sur la nécessité de produire plus rapidement et significativement
de l’habitat de qualité en centre-ville.
Avec beaucoup plus d’intérêt et d’attention vers un habitat
soucieux de faciliter la distanciation sociale tout en lui assurant un
environnement composé d’infrastructures et d’espaces publics mieux aérés auquel
le vaste chantier public ‘Ville
conviviale’ peut notamment contribuer .
En valorisant l’implantation de services, notamment publics,
susceptibles de générer une fréquentation positive de l’hypercentre (traffic
building).
Aussi :
Nonobstant la validité des permis d’urbanisme, délivré en
2014 et valable jusqu’au 18 avril 2022 et d’implantation commerciale octroyé le
9 octobre 2018, dès que les conditions
seront réunies, j’inviterai le promoteur P. Huon à une mise en commun , voire
une mise à plat, que je considère comme
indispensable et salutaire , des différents éléments dont nous disposons , de
manière à mesurer une dernière fois toutes les avancées de son projet et , le
cas échéant, les obstacles à lever pour débloquer la situation.
Il est fort probable que cette mise à plat nous conduira à
rechercher ensemble comment « atterrir » enfin dans ce dossier
dans l’intérêt de toutes les parties, et avant tout dans l’intérêt général de
Verviers.
Je souhaite même initier et enclencher un cercle vertueux
qui permettra la concrétisation de nombreux autres projets majeurs actuellement
en stand by faute de perspectives suffisamment rassurantes. Ces projets majeurs
sont la condition sine qua non du redressement mais ne se réaliseront qu’une
fois la voie libérée.
L’heure n’est pas à rompre le colloque singulier avec P.
Huon qui j’en suis convaincu, a fait le maximum et explorer de nombreuses
pistes. J’en connais la plupart et en mesure les limites.
Mais, après m’être activé « en coulisses », le
moment me semble bien choisi pour enfin entrer dans le vif du sujet avec lui.
Verviers a cruellement besoin de bonnes
nouvelles !